Dans le chai

Utilisation de levures naturelles exclusivement : les levures se développent sur la peau des raisins arrivés à maturité (pas de complément de levure commerciale dans le jus après le pressurage pour encourager la fermentation)

Fermentation et élevage en barriques – pendant dix mois au minimum avant la mise en bouteille

Bâtonnage manuel des barriques plusieurs fois par mois pour aider au développement des arômes naturels et protéger le jus de l’oxydation

Pas de traitement à froid (par conséquent il peut arriver qu’il y ait un dépôt de cristaux de tartre dans les bouteilles, ce qui est un phénomène naturel et sans effet sur le goût)

Utilisation réduite au strict minimum de sulfites pour conserver le vin

Utilisation minimum de barriques neuves en chêne afin d’éviter le classique arôme de bois, très souvent utilisé dans le vin blanc, lequel masque les vrais arômes et saveurs du raisin

Nos bouchons sont issus de la seule plantation de chêne-liège biologique située au Portugal ; nos étiquettes sont réalisées avec des encres à l’eau (pas de produits à base de pétrole). Ceci représente bien sûr un coût plus élevé, mais fait aussi partie de notre philosophie.

Ce que peu de personnes réalisent, c’est la quantité d’additifs qui peuvent êtres ajoutés dans un vin pour le standardiser (et qui le rendent par là même “artificiel”). Voici une liste d’additifs autorisés et employés par les viticulteurs en Europe (qui, malgré tout, est probablement la région du monde la plus restrictive en la matière et la plus contrôlée !) : voir la liste.

Au Clos de la Meslerie, nous utilisons UNIQUEMENT UN SEUL des additifs cités sur cette liste : les sulfites en dose réduite au strict minimum pour protéger le vin de l’altération.

Les vins non sulfités sont extrêmement fragiles et particulièrement sensibles aux variations de température et autres évènements tel que le transport et qui peuvent entraîner l’altération du vin jusqu’à l’apparition de goûts et de saveurs plus que désagréables. La plupart de mes clients résidant hors de France, je ne peux pas prendre le risque d’envoyer des vins non sulfités pour de si longs transports. Lorsque je produirai quelques fûts de vin non sulfité, j’espère que mes clients traverseront la mer pour venir le boire ici avec moi !

Voir aussi :
Dans le vignobleLes installationsLe pressoirLe jardin